Accompagnement des personnes exilées

Nous soutenons les personnes migrantes et réfugiées dans leur parcours d'intégration et d'adaptation. Ensemble, nous construisons un avenir meilleur et plus inclusif pour tous.

person holding right hand of another person
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Les personnes exilées : fuir un danger, affronter un nouveau rejet

Fuir la guerre, la misère, les persécutions, la famine, les catastrophes climatiques ou l’absence totale de perspective. Tel est le point de départ de milliers de personnes qui quittent chaque année leur pays dans l’espoir de trouver, ailleurs, la paix, la dignité, la sécurité. Mais une fois arrivées en France, ces femmes, ces hommes, ces enfants se heurtent à une autre forme de violence : celle de l’attente interminable, du soupçon permanent, de la précarité administrative et sociale, de l’indifférence parfois cruelle.

Pour beaucoup de personnes migrantes, réfugiées ou sans-papiers, l’exil ne s’arrête pas aux frontières. Il continue ici, dans les couloirs de la préfecture, dans les centres d’hébergement saturés, dans les regards méfiants, dans l’impossibilité de travailler, de se loger, de se soigner, d’apprendre la langue. L’exil se prolonge dans l’errance, dans la peur d’une interpellation, dans le sentiment de n’avoir aucune place. À cela s’ajoute la fracture culturelle, la douleur de l’arrachement, le poids du déracinement. Être migrant en France aujourd’hui, c’est souvent devoir se battre pour prouver qu’on mérite juste de vivre.

Les discours politiques, eux, oscillent entre instrumentalisation et stigmatisation. Trop souvent, les personnes exilées sont réduites à des chiffres, à des statuts, à des menaces fantasmées. On oublie qu’avant d’être « étrangers », ils sont d’abord humains. Et que l’exil est toujours une blessure, parfois une survie, jamais une opportunité saisie à la légère.

Comment Les Invisibles accompagnent les personnes exilées, migrantes et réfugiées

L’association Les Invisibles agit pour restaurer l’humanité là où l’administration, la peur et la méfiance l’ont effacée. Nous nous engageons pour que les personnes en exil trouvent ici non seulement un abri, mais aussi une écoute, un soutien, un respect fondamental. Notre action repose sur un principe simple : personne ne quitte son pays sans raison, personne ne mérite d’être abandonné à son sort.

Nous accueillons les personnes exilées avec bienveillance et sans condition. Nous les aidons à naviguer dans les démarches complexes : demande d’asile, régularisation, accès aux soins, à l’hébergement, à l’alimentation, à l’apprentissage du français. Nous proposons des permanences d’accompagnement, des traductions, des ateliers d’alphabétisation, mais aussi des espaces de repos et de répit.

Au-delà de l’urgence administrative et matérielle, nous offrons aussi du lien humain : des cercles de parole, des activités interculturelles, des temps festifs qui permettent de recréer un sentiment d’appartenance et de dignité. Nous travaillons en réseau avec d’autres associations, avocats, assistantes sociales, professionnels de santé pour assurer un accompagnement global, respectueux et cohérent.

Enfin, Les Invisibles portent un message clair dans l’espace public : la solidarité n’est pas un délit, c’est un devoir. Nous témoignons, nous racontons, nous défendons. Nous refusons que l’exil soit perçu comme un poids : c’est aussi une rencontre, une richesse, une promesse d’avenir partagée. Et nous rappelons que derrière chaque demande d’asile, il y a une vie à sauver — et une vie à reconstruire.

Notre conviction : l’accueil digne d’un être humain n’a pas de frontière

Nul ne quitte sa maison sans douleur. Nul ne devrait être traité comme un danger pour avoir cherché la paix. Chez Les Invisibles, nous croyons que chaque personne exilée mérite un refuge, un avenir, et une place pleine dans la société. Pas dans dix ans. Pas si elle est parfaite. Pas si elle se fait oublier. Mais ici, maintenant, et dans toute sa dignité.